Le
référencement, pourquoi ?
»
Introduction « pour les nuls »
» Le référencement
naturel, en bref...
» Comment ça
marche ?
» Sur quel moteur
faut-il se référencer ?
» Le travail du référenceur
» Coût
» Quelques données...Vrai
ou faux ?
» Mais n’oublions
pas...
» Introduction
« pour les nuls »...
Ce qu’il faut bien
comprendre, c’est qu’Internet comporte plusieurs centaines de millions
de pages, et qu’un visiteur ne peut trouver votre site que :
1- S’il connait
l’adresse exacte du site
2- Si votre site est visible dans des « galeries marchandes »
du web que sont les gros portails
3- Si on peut le trouver facilement dans les « moteurs de recherche
» et annuaires que tout le monde connait.
Par analogie dites-vous
bien qu’un site « tout neuf » est comme un magasin en rase
campagne : Il est quasimment introuvable...
La bonne nouvelle c’est que des routes, voire des autoroutes peuvent être
rapidement mises en place pour apporter du traffic et que sur Internet, les
distances n’existent pas : 20.000 kilometres sont parcourus en quelques
millièmes de secondes dans les cables et fibres optiques et un visiteur
passera d’un site en Chine vers un site à Paris sans même
s’en apercevoir, comme il passe d’une vitrine d’un magasin
à un autre tout en marchant tranquillement dans la rue...
Prenons les trois cas
sus-mentionnés :
Cas 1 : Il s’agit
bien sûr de communication « off-line » : articles de journaux
et autres sont des rapporteurs de clients efficaces pour peu que votre adresse
Internet soit simple à retenir. En particulier, inscrivez l´adresse
de votre site sur tous vos supports de communications (factures, cartes de visite,
signature e-mails...).
Cas 2 : Là,
les places sont de plus en plus difficiles à obtenir, surtout dans les
places très fréquentées (en Belgique : MSN, Skynet..) ou
des accord d’exclusivité font qu’un nouvel arrivant ne peut
souvent pas s’y insérer. Les coût sont relatifs au nombre
de visiteurs potentiels. On paye donc pour bénéficier de beaucoup
de passage, comme dans une galerie marchande traditionnelle.
Cas 3 : Il existe
deux solutions pour être trouvé :
3-A- Payer sa place ! de la même façon qu’on peut
avoir un encadré dans les pages jaunes dans le bottin, les principaux
moteurs et annuaires (Google, Yahoo...) font payer le référencement
et la place derrière les « mots clé » correspondant
aux recherches faites par les utilisateurs. La différence réside
dans le calcul du coût : le mot clé est mis aux enchères
: le plus offrant arrivant tout simplement en première position. Une
restriction cependant : cette méthode n’est bien évidemment
pas neutre et favorise les plus riches au détriment (peut-être)
des plus qualifiés, les organismes officiels ont donc influé pour
que les sites payants soient différenciés des sites non payants
afin que le visiteur soit averti.
Le résultat d’une recherche se présente donc en deux parties
: ceux qui payent (souvent appelés « annonceurs ») et ceux
qui ne payent pas.
De la même façon
que l’impact d’un article éditorial est meilleur qu’une
publicité, être référencé « naturellement
» parait et est effectivement plus probant pour les internautes et les
visiteurs ne s’y trompent pas : les clics sont beaucoup plus fréquents
sur les résultats « naturels ».
3-B- Ce qui nous
ammène à parler du référencement « naturel
» : totalement gratuit, il fourni la matière et la raison d’être
des outils de recherche.
Notons au passage qu’ils ne peuvent pas aujourd’hui s’en passer
et ne devenir que « payants » (leurs seuls revenus sont de faire
payer le référencement) parcequ’une sévère
conccurence les oppose et que les Internautes sont une clientèle avertie
et infidèle : elle aura tôt fait d’abandonner un système
qui n’est pas représentatif ou pas neutre pour un autre plus pertinent.
Ce référencement
naturel n’est pour autant pas simple à réaliser : des sites
peu scrupuleux ayant par le passé abusé de mots sans rapport avec
leur activité dans le seul but d’attirer du traffic ont poussé
les moteurs à développer des techniques extrèmement pointues
pour la qualification des sites, et un site parlant du café n’apparaitra
peut-être jamais lors d’une recherche de café sur google,
même s’il a été référencé sur
celui-ci.
Faire un référencement
n’est donc aujourd’hui pas une mince affaire surtout lorsque des
dizaines de milliers d’autres sites abordent le même sujet que vous,
et ont l’avantage d’une antériorité de présence
sur Internet.
Le référencement
naturel, en bref...
Référencer
un site comporte :
- la soumission aux outils de recherche (moteurs, annuaires...)
- l´optimisation des pages du site à indexer pour obtenir un meilleur
classement par rapport à un ou plusieurs mots-clés.
- La mise en place d’une structure d’hyperliens entre les pages
mais aussi avec des sites externes afin de faire monter le nombre de points
affectés aux pages par les moteurs.
Comment ça marche ?
Il faut savoir que les moteurs
disposent de « robots » d’indexation, qui parcourent Internet
en se créant de véritables dictionnaires de mots faisant référence
aux sites visités et ce sont ces « dictionnaires » que les
moteurs interrogent pour offrir un liste de sites en rapport avec le sujet demandé.
Le principe de base est
donc simple : le texte doit être en rapport avec le sujet. On le savait
déjà mais j’insite tout de même ;-) : il faut parler
du café le plus possible pour que les moteurs indiquent à leurs
visiteurs que notre site correspond à leur requête « café
».
Continuons...
Ces robots lisent les pages des sites dont ils connaissent l’adresse,
passent d’une page à l’autre lorsque ça leur est possible
(en effet, un robot ne sait pas remplir un formulaire ni choisir dans une liste
d’options et donc ne voit souvent pas les pages des sites « dynamiques
», ne référençant pas leur contenu).
Lorsqu’il trouve un lien, il va bien sûr aller voir la page ou le
site lié, et lui affecte un certain nombre de points qu’il affecte
en particulier à un mot clé pour cette nouvelle page : le mot
clé utilisé pour le lien (s’il en exite un).
L’ensemble des liens vers une page augmentant ce que l’on appelle
le « pagerank » ou valeur absolue de la page, second critère
de Google pour déterminer la pertinence d’une page d’un site.
Cependant....
Beaucoup de liens et beaucoup de mots, cela serait trop simple et « ils
» ont donc inventé des règles pour éviter «
la triche » :
- Certains moteurs sont capables d´associer les mots-clés entre
eux (armoire avec bois par exemple)
- La densité d’un mot clé est limitée (il ne doit
pas apparaître tous les deux mots)
- L’écriture invisible (couleur du texte = ou proche de la couleur
du fond) est proscrite
- L’emplacement des mots dans la page de même que leur taille augmente
ou diminue la valeur de la page sur ces mots.
- L’utilisation de certains mots est proscrite (sexe, violence...)
- Des liens de certains sites diminuent la valeur d’un site au lieu de
l’augmenter !
- Les liens sortants « donnent » des points au site lié mais
en privent aussi leur propre site !
Un trop grand zèle
pouvant entrainer la désindexation d’une page voire du site entier,
un site « blacklisté » devenant tout a coup invisible sur
les moteurs, et rendant sa réapparition très difficile...
La dernière chose
à savoir est que les robots de Google (aujourd’hui le premier moteur
de recherche en Europe), s’ils parcourent l’Internet en permanence,
réindexent les sites et refont les calculs de « pagerank »
une fois par mois seulement, et qu’un travail de référencement
prend donc plusieurs mois pour se « mettre » au point, sachant qu’il
faut attendre un mois pour voir le résultat d’un travail de référencement...
Sur
combien de moteurs faut-il se référencer ?
Les offres ne manquent pas
pour se référencer à moindre coût sur des centaines
de moteurs. Cela ne sert strictement à rien : Il faut absolument faire
chaque référencement manuellement et adéquatement afin
d’apparaître bien placé sur les recherches pertinentes.
A noter :
La majorité des internautes ne regardent que la première page
de résultats
Entre 5 et 7 % cliquent sur un lien
Etre le dernier d’une catégorie équivaut à ne rien
faire voire baisse la côte du site.
Commencer par Google et
Yahoo, c’est couvrir +- 80% des recherches sur Internet en Europe.
Le travail du référenceur ...
Consiste à choisir
les mots clé rapportant le plus de traffic en fonction de votre activité
(nombre de recherches effectuées par les internautes), à créer
les contenus qui seront indexés en fonction de chaque moteur et de chaque
mot clé, les placer dans les pages existantes ou à créer
des pages supplémentaires « satellites », à penser
et mettre en place l’architecture des liens internes et externes vers
les pages à indexer, puis a inscrire physiquement le site dans les moteurs.
Il attend ensuite de voir
« pousser » le site dans les moteurs comme un paysan qui a semé,
arrosé, et attend que la nature fasse le reste !